Questions fréquemment posées (FAQ)
Peut-on lever à la fois de la dette et de l'equity via un SPV ?
Oui, un SPV peut combinerdette et equity pour structurer son financement. Les investisseurs apportentdes capitaux propres, souvent en phase initiale, et les prêteurs (banques ouinstitutions) accordent des prêts garantis par les actifs ou les revenus futursdu projet.
Quels sont les délais de constitution ?
La création d’un SPV prendenviron 2 semaines (rédaction des statuts (et du pacte le cas échéant),ouverture d’un compte dépôt de capital au nom de la société en formation dansun établissement bancaire, délais de traitement au Guichet Unique pour lesformalités d’immatriculation).
Existe-t-il un capital minimum à apporter ?
Cela dépend de la juridictionet de la forme juridique choisie. En France, par exemple, une SAS n’exige pasde capital minimum, tandis que d'autres pays ou structures peuvent imposer unseuil.
Les SPV sont-ils fiscalement avantageux ?
Oui, dans certains cas. Ils permettent d’optimiser la fiscalité grâceà des amortissements sur les actifs ou à des dispositifs locaux favorisant lesinvestissements spécifiques (par exemple, les énergies renouvelables).
Quelle différence entre SPV et holding classique ?
Un SPV est conçu pour unprojet spécifique et sa durée est souvent limitée à celle du projet. Uneholding, en revanche, est une structure permanente visant à détenir et gérerdes participations dans plusieurs entreprises ou projets.
Qu’arrive-t-il au SPV une fois le projet terminé ?
Une fois le projet achevé oula dette remboursée, le SPV peut être liquidé ou ses titres cédés, selon lestermes définis initialement (dans le pacte d’associés par exemple) ou en opportunité(si des acheteurs se manifestent par exemple) ; le produit de la liquidation ou de la cessionest alors réparti entre les investisseurs.